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Négocier pour améliorer la Qualité de Vie au Travail des agents de la fonction publique.
- https://www.unsa-fp.org/539
mardi 9 septembre 2014 - ◷ 3 min
L’importance des missions de la fonction publique, réaffirmée depuis mai 2012 pouvait laisser espérer un climat de travail plus serein. Il n’en est rien. A cette rentrée, la fragilité politique s’ajoute à la fragilité économique, et les agents de la fonction publique ont beaucoup de raison d’être inquiets, voire déstabilisés.
La négociation sur la qualité de vie au travail est donc un enjeu important pour le quotidien des agents car elle est porteuse d’améliorations de leurs conditions de travail .
Le 25 septembre, jour d’ouverture de la négociation, l’UNSA va réaffirmer sa volonté d’aboutir, mais la balle est bien dans le camp du gouvernement. Ce sont bien les mesures concrètes que l’UNSA jugera, dans l’intérêt des agents.
Annoncée en novembre 2013, la négociation sur la qualité de vie au travail est un enjeu important pour le quotidien des agents car elle est porteuse d’améliorations de leurs conditions de travail :
- Sur le degré d’autonomie et responsabilisation des personnels, qui impliquent un investissement et une reconnaissance du travail effectué,
- La prise en compte, l’amélioration de l’environnement ou cadre de travail
- La conciliation temps professionnel /temps personnel
- Le respect de l’égalité professionnelle….
Pour l’UNSA, cette négociation doit conduire à changer le rapport au travail : une nouvelle approche par une implication reconnue des agents.
C’est l’instauration d’un droit d’expression aux agents pour l’organisation de leur travail, organisation qui doit rester garante de l’efficacité collective du service public ;
C’est un dialogue social qui doit prévaloir à tous les niveaux.
Ce sont des pratiques managériales différentes qui doivent en découler moyennant des formations pour l’ensemble des agents (cadres y compris).
La qualité de vie au travail sera améliorée si les conditions dans lesquelles les salariés exercent leur travail évoluent positivement, avec notamment, la reconnaissance d’une capacité à s’exprimer et à agir sur le contenu de celui-ci.
Face à un projet confus, l’UNSA a été à l’initiative d’une demande de clarification avec deux exigences une définition du périmètre de la négociation et une méthode précisée à l’instar de l’accord national interprofessionnel de 2013 et des travaux conduits par l’ANACT.
C’est chose faite et après plusieurs mois de discussions, la feuille de route de la négociation QVT a été finalisée le 17 juillet, la négociation s’ouvre enfin le 10 septembre.
Après avoir pris activement part à l’amélioration du contenu de la feuille de route, l’UNSA a donné son accord pour entrer en négociation. Ce n’est pas pour autant un blanc-seing donné sur la finalité des travaux. En effet, notre objectif est bien d’obtenir des mesures concrètes, réglementaires ou législatives si besoin pour redonner du sens au travail.
Certaines organisations préfèrent continuer à s’enfermer dans une posture syndicale de refus de toute négociation sur la base d’une vision du travail plus dogmatique que réaliste. De son côté, le 25 septembre l’UNSA va réaffirmer sa volonté d’aboutir, mais la balle est bien dans le camp du gouvernement. Ce sont bien les mesures concrètes que l’UNSA jugera dans l’intérêt des agents.