L’UNSA demande l’inscription du congé menstruel dans la loi
Déjà plus 5000 signataires, et vous ?
Pour signer la pétition c’est ici
Chaque mois, en raison de leurs règles, des millions de femmes subissent douleurs intenses, migraines, malaises, vomissements ou fatigue extrême. Ces symptômes peuvent impacter leurs journées de travail, sans pour autant être reconnus comme un motif d’arrêt. L’Espagne l’a fait, pourquoi pas la France.
L’Union Nationale des Syndicats Autonomes demande l’inscription du congé menstruel dans la loi. Cette proposition est déjà soutenue par des milliers de signataires.
Le congé menstruel : un clivage de genre et générationnel
Cette revendication est majoritaire. L’indice UNSA du moral des salariés de décembre 2025 le prouve.
- 65 % des femmes considèrent que la prise en compte de la santé féminine dans leur entreprise ou organisation n’est pas satisfaisante.
- La mise en place d’un congé menstruel, si elle est majoritaire (52 % des répondants y sont favorables), met cependant en lumière des clivages de genre ou d’âge.
Un premier clivage de genre apparait :
- 56% des femmes se prononcent en faveur de la mise en place des congés menstruels, contre seulement 47% des hommes.
- Des divergences plus fortes encore se manifestent d’un point de vue générationnel : les congés menstruels sont plébiscités parmi les 18-24 ans (85%) tandis qu’ils sont majoritairement rejetés chez les 50-64 ans (59%).
Les personnes interrogées sont cependant majoritairement d’accord (58%) pour dire que la mise en place d’un congé menstruel serait une mesure utile pour améliorer le bien-être au travail. A nouveau, le critère de l’âge est très discriminant : quasi-unanimité chez les 18-24 ans (95%), alors qu’une majorité des 50-64 ans pense le contraire (57%).
L’UNSA lance une pétition pour inscrire le congé menstruel dans la loi
L’UNSA considère qu’il s’agit d’un véritable enjeu d’égalité au travail : personne ne devrait avoir à choisir entre souffrir ou perdre une journée de salaire. Il est temps de lever les tabous et d’accorder à toutes les personnes concernées un droit au congé menstruel garantissant équité et mieux-être au travail.
L’UNSA demande l’inscription dans la loi d’un arrêt de travail spécifique, pris en charge et sans jour de carence, un congé menstruel rémunéré et confidentiel.
Toutes et tous mobilisé.e.s : déjà plus de 5 000 signataires !
L’UNSA lance une pétition ouverte à toutes et tous pour porter cette revendication auprès du gouvernement et des parlementaires. Cette campagne nationale appelle à reconnaître pleinement la réalité des douleurs menstruelles et leur impact sur la vie professionnelle.
L’UNSA encourage chacune et chacun, dans les entreprises, organisations, collectivités et universités, à signer et à partager cette pétition pour faire avancer ce droit fondamental de santé et d’égalité.
Les douleurs de règles ne doivent plus être un tabou, ni un obstacle au travail.
Pour signer la pétition : congemenstruel.fr
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