Les choix du gouvernement mettent en difficulté les services de l’Etat
L'UNSA Fonction Publique a rappelé ses exigences, notamment salariales, lors du Conseil Supérieur de la Fonction Publique de l'État du 10 juillet.
Lors du Conseil Supérieur de la Fonction Publique de l’État, les textes étudiés génèrent de l’exclusion et des incertitudes.
Ainsi, au lieu d’un rendez-vous salarial qui pourrait donner des perspectives aux 5,7 millions d’agents publics, le gouvernement choisit d’améliorer les seules grilles de rémunérations de l’encadrement supérieur. Après celles des Administrateurs de l’État, il ne revalorise que celles des ingénieurs en faisant abstraction des autres agents. Or, ceux-ci sont tous dans l’attente d’une amélioration de leur salaire.
Par ailleurs, au lieu de revoir à la hausse l’action sociale des agents de l’État, le gouvernement prépare son affaiblissement. Pour l’UNSA Fonction Publique, aucune économie ne doit être faite au détriment du peu d’action sociale dont bénéficient les agents publics !
Enfin, au lieu de renforcer les moyens de contrôle dans tous les territoires pour protéger davantage la population, le gouvernement préfère accorder des pouvoirs aux Préfets et leur permettre de déroger aux normes réglementaires dans tous les domaines. Cette réforme interroge notre démocratie et la gouvernance des services publics. L’UNSA Fonction Publique demande au gouvernement de renoncer à ces choix.
L’UNSA Fonction Publique exige que le gouvernement et le Premier ministre renforcent les services publics et accordent plus de respect aux agents de la fonction publique. Cela doit se traduire par des mesures concrètes dans les arbitrages budgétaires qu’ils s’apprêtent à opérer.
Bagnolet le 10 juillet,
Luc Farré, Secrétaire Général de l’UNSA Fonction Publique