L’année blanche va mettre en péril la Fonction Publique
L'UNSA Fonction Publique réagit aux annonces du Premier ministre sur le budget 2026.
L’UNSA Fonction publique constate que le Premier ministre a tenu un discours très et trop anxiogène, empli de libéralisme. François Bayrou a présenté un budget d'écrasement de la Fonction Publique.
Ce sont la fonction publique et ses agents qui vont faire l’objet des principales économies budgétaires avec, entre autres :
- une nouvelle année blanche en matière de rémunération, sans mesure salariale, ni générale, ni catégorielle,
- la suppression d’au moins 3000 postes d’agents publics de l’État,
- le non-remplacement d’un fonctionnaire sur trois partant à la retraite,
- la suppression d’agences ou d’opérateurs,
- la mise à contribution importante des collectivités territoriales alors qu’elles assurent un service public de proximité.
À ces mesures s’ajoutent toutes celles qui toucheront tous les Français comme la suppression de 2 jours fériés ou la hausse du plafond annuel de la franchise médicale à 100 euros… provoquant un sentiment d’injustice.
L’UNSA Fonction Publique estime que d’autres sources d’économies sont possibles comme les aides directes aux entreprises sans aucune contre-partie, sans aucun contrôle, estimées à 200 milliards par le Premier Ministre lui-même. D’autres pistes peuvent être mises en place comme une taxe sur les ultras-riches.
Le budget 2026 qui découlera des annonces de François Bayrou affaiblira les services publics et la fonction publique. L’UNSA Fonction Publique appelle le gouvernement à revoir sa copie.
Luc Farré
Secrétaire Général de l’UNSA Fonction Publique
Lire la réaction de l'UNSA : Un moment de vérité pour un budget d’injustices