L'UNSA Fonction Publique écrit au Premier ministre sur la rémunération des agents publics
L'UNSA Fonction publique demande au gouvernement de tenir compte de la hausse du SMIC de 1,18% pour réévaluer les grilles indiciaires et les salaires.
L’inflation pour l’année 2025 a fortement ralenti, mais elle continue sa progression conduisant à l'application de la formule légale de calcul du SMIC. Celle-ci aboutit à une augmentation de 1,18 % du SMIC par rapport à son niveau en vigueur au 31 décembre 2025. Le SMIC s’établira à 1823,03 euros bruts mensuel pour un temps complet de 35 heures.
L’UNSA Fonction publique regrette, à nouveau, l’absence d’augmentation de la rémunération des agents publics dans le projet de budget 2026. Elle demande une hausse de la valeur du point d'indice chaque année pour tenir compte de l'inflation.
La grille de rémunération des agents de catégorie C débute à l’indice 367, avec un salaire brut de 1806,66 euros mensuels.
A partir du 1er janvier, de nombreux agents de catégorie C seront ainsi rémunérés sous la barre du SMIC. Il s’agit des agents de catégorie C du premier et du second grade rémunérés avec un indice égal ou inférieur à 370.
La revendication portée par l’UNSA Fonction Publique est de prévoir, dès le 1er janvier 2026, une réévaluation des grilles afin de garantir aux agents publics une rémunération, a minima, au moins égale à celle du SMIC.
Par ailleurs, l’UNSA Fonction Publique souhaite ouvrir des discussions avec le gouvernement sur la rémunération de tous les agents publics dont la dernière progression indiciaire a eu lieu au 1er janvier 2024. Cette mesure n’était qu’une réponse partielle à la forte inflation couvrant l’année 2023.
L’UNSA Fonction Publique estime que le gouvernement doit reconnaître la fonction publique et ses agents, piliers de notre république.

Luc Farré 




