Élections Présidentielles : La chasse aux fonctionnaires est ouverte.
Après les 50 000 suppressions de postes envisagées par Emmanuel Macron en 2017, des responsables politiques lancent les enchères pour 2022 : 150 000 puis 200 000 pour Valérie Pécresse, 250 000 pour Eric Ciotti… Qui dit mieux ?
La volonté libérale de limiter « l’administration administrante » conduit à mettre en péril les missions de contrôle de l’État et méprise la professionnalité des agents administratifs.
Sans vergogne, ces « responsables » politiques désignent les fonctionnaires de l’État comme la cause des difficultés budgétaires de la Nation. Ils sont les premiers à demander, quand se présentent des difficultés que l’État intervienne avec…. ses fonctionnaires !
Caricaturalement, ils présentent les fonctionnaires comme un coût oubliant que l’attractivité de notre pays pour les investisseurs étrangers tient, pour une bonne part, à la qualité de ses services publics. C’est aussi vers eux que se tournent en priorité les Français quand apparaissent des difficultés dans le pays.
L’UNSA Fonction Publique, au moment de l’ouverture de la campagne des présidentielles, tient à rappeler l’attachement des Français à leurs services publics, patrimoine de ceux qui n’en ont pas. Le sentiment d’abandon qu’ils ont dans certains territoires (ruraux ou urbains) prend largement sa source dans la disparition des services publics de proximité.
Bagnolet le 21 octobre 2021
Luc Farré
Secrétaire Général de l’UNSA Fonction Publique