Plus d'apprentis et de stagiaires au sein de la FPE

Plus d'apprentis et de stagiaires au sein de la FPE

Recrutement de 15 000 apprentis en 2021-2022, 45 000 stagiaires issus de l'enseignement scolaire ou universitaire sont les objectifs quantitatifs que le gouvernement a fixés aux ministères et aux établissements publics sous tutelle de l’État. L'UNSA Fonction publique demande des enveloppes budgétaires suffisantes pour les atteindre.


Apprentissage

 

En 2017, le nombre maximal d'apprentis a été atteint avec un effectif de 9 481 dans la FPE. Depuis, il ne cesse de décroître en enregistrant une baisse de 25 % entre 2017 et 2019.

 

Pour relancer l'apprentissage, le gouvernement fixe un objectif de 15 000 personnes à recruter pour l'année scolaire 2021-2022, dont au moins 6 % en situation de handicap.

 

Il systématise les offres d'apprentissage de la FPE sur le site dédié www.pass.fonction-publique.gouv.fr.

Il indique que les apprentis bénéficieront d'une prise en charge de leur complémentaire santé dans les mêmes conditions que les autres agents dès le 1er janvier 2022. Il demande à ce que des perspectives d'insertion professionnelle soient données aux apprentis en les accompagnant vers l'emploi de titulaire ou de contractuel.

 

Pour l'UNSA Fonction publique, il est nécessaire de disjoindre l'offre de formation diplômante de la politique de recrutement.

Seul, un objectif quantitatif est fixé, sans qu'il soit mention des niveaux de formation à proposer.

Le recrutement d'agents contractuels, par le biais de l'apprentissage, est clairement annoncé alors que l'UNSA demande un accompagnement à la préparation des concours.

Le recours à l'apprentissage et la prise en charge de la rémunération ou de la formation sur les programmes budgétaires ne doivent pas impacter les autres formes de recrutement. L'UNSA demande un accompagnement budgétaire supplémentaire.

 

Accueil de stagiaires

 

L'objectif fixé est de 43 000 stagiaires de l’enseignement scolaire ou supérieur, hors stage de 3ème, dans le cadre du renforcement de l'attractivité de la Fonction Publique. Le gouvernement rappelle que les stages ne peuvent en aucun cas porter sur des missions pérennes effectuées par des agents publics. Elle souhaite qu'une gratification soit accordée systématiquement aux stagiaires, même si le seuil de deux mois qui la rend obligatoire n'est pas atteint. La gratification minimale est de 3,90 € par heure.

Un décret donnera la possibilité de moduler la gratification en fonction du diplôme du stagiaire.

Elle invite à valoriser les fonctions de tuteur de stage en matière de promotion et de valorisation des parcours ou de politique indemnitaire, dans le cadre des lignes directrices de gestion.

 

Pour l'UNSA Fonction publique, l'accueil de stagiaires participe à l'attractivité de la Fonction publique.

L'UNSA insiste sur la valorisation du tutorat pour l'accompagnement des stagiaires  comme des apprentis ou des alternants. Celui-ci doit être réellement prise en compte dans les lignes directrices de gestion comme le prévoit la circulaire. Elles doivent donc être  modifiées. L'UNSA demande que les tuteurs soient reconnus financièrement.

Par ailleurs, l'UNSA se félicite qu'une gratification à tous les stagiaires soient encouragés, mais regrette qu'elle ne fasse pas l'objet d'une enveloppe budgétaire spécifique.

 

En savoir plus :

 

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