17 mai : Journée mondiale contre l'homophobie, la transphobie et la biphobie

17 mai : Journée mondiale contre l'homophobie, la transphobie et la biphobie

Depuis 2005, le 17 mai est la journée mondiale contre l’homophobie, la transphobie et la biphobie. A cette occasion, l’UNSA réaffirme son engagement permanent contre les LGBTphobies au quotidien et en faveur de l’égalité des droits. Elle exprime sa solidarité avec les personnes persécutées dans le monde en raison de leur orientation sexuelle ou de leur identité de genre.


Pourtant, même si la situation s’est grandement améliorée pour les personnes LGBT+ en près de 20 ans grâce à l’évolution de la législation et aux actions des associations, les LGBTphobies décomplexées perdurent en France.

 

En interne, l’UNSA se mobilise et entend soutenir les personnes LGBTI à travers le développement d’actions de sensibilisation (formations des militants) et de visibilité.

 

D’autre part, l’UNSA rappelle qu’en tant qu’organisation syndicale représentative de toutes les travailleuses et tous les travailleurs, dont les agents publics, elle milite pour une égalité en droits et un cadre de travail inclusif pour les personnes LGBT+.

 

L’UNSA revendique ainsi :

  • Le droit de vivre sa sexualité et de pouvoir librement exprimer son genre, notamment au travail,
  • L’interdiction des thérapies de conversion partout dans le monde, telle que votée en France en 2022,
  • Le respect des droits fondamentaux des personnes trans et la simplification des procédures de changement d’état civil,
  • La mise en place de cadres de travail inclusifs, permettant à toutes et tous d’obtenir les mêmes droits, notamment concernant les familles en termes de congés ou de gardes d’enfants,
  • Des politiques publiques plus fortes contre les préjugés, les violences et les discriminations à l’encontre des personnes LGBTI.

Dans la fonction publique, qui n'est pas épargnée par l’homophobie, la transphobie et la biphobie, l'UNSA continue à revendiquer la création d'un observatoire des discriminations, comme le préconise le défenseur des droits. Le bilan toujours attendu de la mise en œuvre du décret du 13 mars 2020 relatif aux dispositifs de signalement des actes de violence, de discrimination, de harcèlement et d'agissements sexistes dans la fonction publique doit pouvoir nourrir la négociation d'un plan d'actions en vue de lutter concrètement contre l'homophobie, la transphobie et la biphobie.

 

L’UNSA incite toutes et tous à participer aux actions revendicatives ou marches des fiertés qui auront lieu partout en France de mai à juillet 2023.

 

 

 

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